quinta-feira, 6 de dezembro de 2012





Sofrer não é amar demais, meu bem.

Para o dia 11 de Março.


Então, chegou o dia em que ela disse CHEGA, cansada, estava de dividir cápsulas toda noite, e cansada ficava mais ainda durante o dia, quando o sono químico lhe sufocava a mente. Por semanas, sentiu seu corpo remoer, chorou e riu. Brigou com muitos e vomitou. Até que do sangue sumiu a dependência e os dois lados ficaram certos, não mais bipolares. Organizada, a moça, tomou como prática os exercícios, mas de noite, na hora de dormir, e de manhã, assim que acorda, ela reza, às vezes ainda chora, implorando ao caos que dela desista.

Boa sorte, pequena garotinha.

quarta-feira, 3 de fevereiro de 2010

- Significa criar laços..
- Criar laços?
- Exatamente - disse a raposa. Tu não és para mim senão um garoto inteiramente igual a cem mil outros garotos. E eu não tenho necessidade de ti. E tu não tens necessidade de mim. Mas, se tu me cativas, nós teremos necessidade um do outro. Serás pra mim o único no mundo. E eu serei para ti a única no mundo..."

segunda-feira, 14 de setembro de 2009

Love, Love



All you need is love.

domingo, 9 de agosto de 2009

adieu la vie, adieu l'amour.

Le chat ne miaulat plus. La tache rouge flottait au ras du sol, sans doute une ceinture que le blessé avait agitée. une lumière diffuse commençait à monter. Dans une heure, il serait trop tard. Agustin vint le relever. Le chat avait dû se transformer en homme car, toute ruse écartée, Thomas appelait.
-Laisse-mi, j'y vos! dit Agustin.
-Non. T'es marié et t'as un grosse! Tu me couvres.>
Agustin à la mitrailleuse, Roland se mit à ramper, laissant une trace de limace dans la boue. Les yeux dilatés, Augustin voyait s'eloigner cette forme sans tête, avec en gros plan les godillots.
Roland avançait, le coude gauche d'abord, puis le genou gauche, le coude droit, le genou droit. Un moment il se sentit freiné. Les barbelés l'avaient accroché. Il se détacha difficilement des crocs de fer, en roulant sur le ventre puis sur le dos. Dans le ciel qui pâlissait, les nuages d'ouest poursuivaient leur cavalcade.
Il disparut aux yeux d'Agustin. Il rampait de mort en mort. Ça crépitait touhours à droite et à gauche. D'un instant à l'autre, Roland a'attendait à voir le ciel crever sur lui. Il s'engloutirait dans cette gluante terre à betteraves. Ce serait bien ainsi. Non! Non! Ne pas céder! Durcir les dents! Vivre! Vouloir vivre! Ne jamais accepter la mort!
Il distinguait le blessé. Thomas ne bougeait plus. Roland arriva sur lui. Etendu sur le dos il geignait, les yeux ouverts. Thomas vit le copain et il sourit. Ce quoi il s'etait engagé.
-Tais-toi!
-Le ventre et les jambes. Tù ne pourras pas me tirer. Mon portefeuille pour ma femme.>
Thomas ferma les yeux et Roland pensa à l'Allemand de la Marnière, mort en regardant vers l'Est.
, dit l'homme.
La tête fit un brusque quart de tour avant de se figer.
Roland ramassa le portefeuille, la ceinture rouge et il vit seulement le lièvre.
Dix minutes plus tard, il coulait dans la tranchée et déroulait la ceinture de flanelle rouge. Il posa le portefeuille de Thomas sur le parapet, puis il tendit à Agustin le lièvre par les oreilles. La pluie commeçait à tomber dans du lait gris.


Trecho de um livro em francês que eu estou lendo. Não é bem assim. Eu escrevi como eu lembro. O autor é o Armand Lanoux.

domingo, 12 de abril de 2009


Acendeu a luz do cinema;
E agora vai começar minha vida.

pra trás.